Histoires locales

Le Roy d’Yvetot, derrière la légende, l’histoire. 

En 536, Gautier d’Yvetot est assassiné par le Roi Clotaire 1er. Celui-ci craignant les représailles du Pape, décide d’affranchir Yvetot et ses habitants de tout devoir envers le Roi de France. C’est ainsi qu’Yvetot devient un territoire enclavé dans le Royaume de France, bénéficiant ainsi d’exemptions d’impôts et autres privilèges. Le territoire correspondant à cette principauté dépassait les limites actuelles de la ville puisqu’il comprenait aussi les anciennes paroisses de Saint-Clair-sur-les-MontsSainte-Marie-des-Champs et d’Écalles-Alix.  

Attirés par ces avantages, nombre de commerçants et artisans établissent leurs commerces à Yvetot, qui devient un lieu de foires et marchés de grande renommée. 

Au XVIème siècle, les légistes des Rois de France instaurent une harmonisation des régimes fiscaux et confient tous les pouvoirs au Roi de France. Cela aboutit à l’abrogation par le roi Henri II en 1553 des droits spécifiques accordés aux seigneurs d’Yvetot. Martin du Bellay doit alors renoncer à son titre de roi d’Yvetot, tout en conservant le bénéfice des exemptions fiscales, Yvetot devenant dès lors une principauté comme l’actuel Monaco, se plaçant sous la protection française et profitant d’avantages particuliers. Parmi les rois et les princes d’Yvetot, on trouve des écrivains, tel Martin 1er du Bellay, compagnon de François 1er lors de campagnes d’Italie, ou des philosophes comme Camille III d’Albon, qui lutta contre l’esclavagisme lors du Siècle des Lumières. 

De cette histoire, il reste aujourd’hui la célèbre chanson écrite par BERANGER « Il était un Roi d’Yvetot »…

En savoir plus ici sur l’histoire d’Yvetot


La langue cauchoise  

En séjournant chez nous, vous entendrez sûrement un drôle d’accent et peut-être même quelques mots nouveaux que vous aurez du mal à déchiffrer. Les cauchois, souvent travailleurs de la terre, utilisaient le plus souvent « Eul pâlé paquant » (le parler cauchois) depuis le Moyen-âge jusqu’au XIXème siècle. Avec l’exode rural du XIXème siècle, cette langue s’est perdue au fur et à mesure du temps. Si, selon l’Unesco, seules 30 000 personnes parleraient le Cauchois en Normandie, les expressions cauchoises sont bien ancrées dans notre parler du quotidien, parfois étonnantes mais souvent amusantes, ces expressions font partie de notre histoire et de nos traditions… 

Et vous savez quoi ? Ce parler local du Pays de Caux qui se transmet de génération en génération possède à Yvetot même son université “Université rurale du cauchois”  . L’association a pour objectif de conserver, protéger, mettre en valeur, diffuser et transmettre le dialecte cauchois, variante de la langue normande, patrimoine immatériel de la Normandie en général et du Pays de Caux en particulier. 

En ouvrant le Courrier Cauchois, journal local hebdomadaire dans lequel figure chaque semaine un article en cauchois, en relisant vos classiques, notamment les textes signés par notre écrivain cauchois le plus célèbre, Guy de Maupassant, dont les héros, le père Mathieu, maître Hauchecorne et tant d’autres personnages parlaient cauchois… Vous verrez, le cauchois est une langue bien vivante ! 

Allez, boujou bin ! 


L’ambiance d’une classe des années 50…

Les anciens élèves du village, devenus des bénévoles passionnés, vous accueillent !

La dictée comme autrefois ? Les bons points que vous aimiez collectionner… A moins que ce ne soit le bonnet d’âne… ! Les écoles rurales du Pays de Caux ont marqué des générations d’élèves en culottes courtes et béret. Venez vous plonger ou replonger dans cette ambiance d’autrefois…

Les anciens élèves de ce village ont, à partir d’une multitudes d’objets authentiques, reconstitué l’atmosphère d’une classe des années 50. Echange de souvenirs de cette époque : atelier d’écriture à la plume, leçons de moral, blouse grise du maître, dictée niveau certificat d’études à la plume….

Retrouvez ici l’ensemble des informations pratiques pour visiter l’Ecole des Années 50 à Allouville-Bellefosse

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